par Marc Normand | 9 Nov 2016 | Non classé
L’église de Saint-Étienne en 1941
Durant la deuxième guerre mondiale, l’église a subi d’importants dégâts. Un avion en péril a largué ses munitions et une bombe est tombée sur la toiture qui a été ainsi entièrement détruite. Les photos présentées ici rendent compte de l’état de l’église en 1941. L’intérieur est à ciel ouvert…
l’intérieur de l’église sous la voûte du clocher
La statue de la Vierge est à sa place d’origine.
1941, l’église vue depuis le cimetière
Observez la toiture…
1941, l’abside vue depuis la cour du presbytère
Cliquez sur les photos pour les agrandir…
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par Marc Normand | 9 Nov 2016 | Non classé
passage des cordes
Les trous sous la voûte servaient à faire passer les cordes pour sonner les cloches.
D’après les inventaires de l’église, il y avait trois cloches baptisées en 1678 par le curé Vuaroquier. De la plus grosse à la plus petite, elles se nommaient Louise, Marie et Aunne ses marraines, prénoms des filles des riches donateurs
Deux d’entre elles furent descendues à la révolution pour être fondues. Celle qui a pu être sauvée a été descendue lors des réparations du clocher en 1872 mais n’a pas été identifiée.
Aujourd’hui l’électrification du système fait sonner la cloche trois fois dans la journée : le matin à 8 h, à midi et le soir à 19 h.
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par Marc Normand | 9 Nov 2016 | Non classé
La fin du XVIIIème siècle en France c’est l’époque de la Révolution. Souvent ce qui saisit quand on entre la première fois dans l’église de Saint-Étienne c’est sa simplicité. La quasi absence de mobilier et de décoration. C’est aussi un autre signe de l’Histoire pour l’église. Pendant la Révolution de 1789 l’église a été pillée de tous ses biens. Nous avons déjà parlé de cette période à propos du presbytère. Le dernier curé de Saint-Étienne, l’abbé Rémy Poiret a avoir habité le presbytère l’a quitté en 1791.
Partout en France les biens religieux étaient vendus et les prêtres chassés. L’église de Saint-Étienne n’a pas fait exception à la règle. Elle est devenue le Temple de la Raison. Il n’était pas question non plus de faire référence à un saint dans le nom d’une commune. Aussi Saint-Étienne a changé de nom pour s’appeler « La queue du bois ». Il reste aujourd’hui trace de ce nom dans la promenade “la queue Saint-Étienne” indiquée à l’entrée de la chaussée Brunehaut.
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par Marc Normand | 9 Nov 2016 | Non classé
Différents attributs de la statue de Saint-Étienne qui permettent de la reconnaître :
- Une chasuble, appelée dalmatique, qui était portée par les diacres. Saint-Étienne était diacre.
- Le livre des évangiles qu’il tient dans la main gauche.
- Une palme dans la main droite, le symbole des martyrs. Martyr vient du grec ancien μάρτυς / mártus, qui veut dire « témoin ». Un martyr est une personne qui consent à aller jusqu’à se laisser tuer pour témoigner de sa foi plutôt que d’abjurer.
- Un tas de pierres à ses pieds. C’est le signe de son supplice. Lapidé vers 31 à Jérusalem, Saint-Étienne est le premier martyr du christianisme.
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par Marc Normand | 9 Nov 2016 | Non classé
On reconnaît généralement les statues de la vierge par la couleur bleue de la robe. Cette statue représente une vierge de calvaire (dite Vierge de la douleur). Elle est en bois de chêne taillé, poli et peint en polychrome. Elle date du début du XVIème siècle.
En regardant attentivement la statue, ses proportions semblent indiquer qu’elle a vraisemblablement été retaillée dans sa partie inférieure. Elle devait avoir des jambes plus longues et aucune pointe de pied ne dépasse de ses vêtements. La statue a été entièrement repeinte à l’époque moderne. Cette statue a été classé au patrimoine des monuments historiques le 9 juin 1925. Elle a été restaurée en 1992 par l’atelier Le Sciapode de Genancourt (60) et installée dans l’église. La place qu’elle occupe aujourd’hui n’est pas sa place d’origine. Elle était installée à l’intérieur de l’église dans la niche que vous pouvez voir sous la voûte du clocher.
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par Marc Normand | 9 Nov 2016 | Non classé
Au XVIème siècle l’église est reconstruite dans un style architecturale non plus roman mais gothique ce qui va modifier son aspect. L’arc brisé appelé aussi arc en ogive qui caractérise l’Art gothique permet une meilleure répartition du poids des pierres donc les ouvertures sont beaucoup plus grandes. A cette époque l’église est agrandie par les ajouts des bas côtés et du transept latéral. On suppose donc qu’à l’origine toute l’église était d’architecture romane comme l’abside. Qu’elle était composée d’une simple nef centrale menant au chœur.
Arc en ogive
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