La pierre tombale de Pierre Patin

Traduction du texte écrit en vieux Français :

Dalle Pierre Patin‟ Cy devant gisent les corps de vénérable et discrète personne Messire Pierre Patin, curé de séant et Doyen du Doyenné de Viviers, de Pierre Patin son père qui est décédé le mois de septembre 1595 et de Peringne Patin sa sœur, laquelle est décédée le troisième jour d’août 1611, lequel curé par son testament et pour être participant aux prières générales de l’église et pour les bienfaiteurs, a donné à la dite église son calice et sa patène d’argent doré avec sa chasuble de damas casart d’une part, un essein et trois verges de terre sis au Val-Sainte-Marie, procédant de son acquisition, pour en jouir la dite église et le dit curé chacun par moitié à toujours à la charge d’être chanté solennellement par le curé de la dite église, deux obits1, l’un au jour de son décès, l’autre au jour des octaves de Pâques2, pour le salut de leurs âmes, plus la somme de sept livres deux sols six deniers de rente foncière en deux portions à prendre sur Guillaume Boucher de Courtieux en vingt deux sols six deniers sur Jean Meresse demeurant à Hautefontaine et chacun d’eux, à la charge des Marguilliers3 de la dite église, de faire chanter tous les dimanches de fête de l’année par le dit curé, après complies4 un Libera et De Profundis et oraison accoutumés sur la tombe du dit Patin pour le salut de leurs âmes, de laquelle somme de sept livres deux sols six deniers le curé prendra cent sols, l’église vingt deux sols six deniers et le clerc vingt sols.
Lequel Patin est décédé le 27 mars 1631.
Priez pour leurs âmes ”

La pierre tombale est fixée au mur côté sud

1 obit : service religieux célébré à la mémoire d’un mort

2 octaves de Pâques : huitème jour après les fêtes de Pâques

3 Marguillier : membre du conseil de fabrique d’une paroisse, administrateur nommé pour assurer la responsabilité de la collecte et l’administration des fonds et revenus nécessaires à la construction puis l’entretien des édifices religieux et du mobilier de la paroisse.

4 complies : (liturgie) office de la religion catholique se déroulant au début de la nuit


Cliquez sur une photo pour l’agrandir…


Retour vers l’article principal

Presbytère

presbytèreCette maison près de l’abside était autrefois le presbytère de l’église. Tous les curés de la paroisse s’y sont succédé. Le dernier curé, l’abbé Rémy Poiret y a résidé de 1757 à 1791. C’était l’époque de la Révolution Française.

En 1827 le presbytère devint propriété de l’état et fut habité par les garde-forestiers de Saint-Étienne. Henri Lagache, garde forestier des armées depuis 1892 est venu s’y installer en 1903. Il acheta la maison en 1927 quand elle fut vendue aux enchères par les domaines ; mise à prix 7 000 francs.


Voici quelques photos du presbytère à différentes époques :

presbytère 1941

presbytère 1941

entrée route de Chelles 1941

entrée route de Chelles 1941

côté route de Chelles 1941

côté route de Chelles 1941

entrée rue de l’église 1960-1970

côté route de Chelles 1960-1970

côté route de Chelles 1960-1970


Cliquez sur une photo pour l’agrandir…


Retour vers l’article principal

Architecture : l’Art roman

L’art roman des églises se reconnaît à l’arc [simple_tooltip content=”L’arc semi-circulaire est dit arc de plein cintre.”]semi-circulaire[/simple_tooltip] des ouvertures. Les fenêtres sont de petite taille. Ces ouvertures que l’on retrouve sur l’abside montrent bien que c’est la partie la plus ancienne de l’église de Saint-Étienne. Elle a été classée aux monuments historiques par un arrêté du 29 juin 1912 signé du sous-secrétaire d’état aux Beaux-Arts, Léon Bérard.

arc roman


Retour vers l’article principal

Une pierre pour dater l’église

En observant en hauteur la façade sud du clocher, vous pourrez apercevoir une pierre gravée dans une ancienne ouverture. A l’aide de jumelles, il est facile d’y lire une date  : 1121. C’est sans aucun doute le plus ancien témoignage qui permet de dater  l’origine de la construction de l’église au début du XIIème siècle.

Pierre datée 1121

Cliquez sur la photo pour l’agrandir…


Retour vers l’article principal

 

Anciens clichés

En s’adressant à la médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine, même s’ils sont payants, il est possible d’obtenir les clichés de monuments ou d’objets que l’on a repérés sur leur site. Le directeur de la médiathèque a envoyé gratuitement à notre association les plus anciens clichés de l’église afin que nous puissions vous en faire profiter.

Ces clichés ont été réalisés par l’architecte Alfred Nicolas Normand en 1889 selon la technique photo négatif noir et blanc ; support pellicule : gélatino-bromure. Elles sont la propriété du Ministère de la Culture et sont diffusées par la RMN (Réunion des musées nationaux).


Alfred-Nicolas Normand
© Ministère de la Culture


église en 1889

Alfred-Nicolas Normand
©Ministère de la Culture


Cliquez sur une photo pour l’agrandir…


Retour vers l’article principal

Saint-Étienne-Roilaye

L’origine franchement reconnue de son nom sous la forme « Sanctus Stéphanus » remonte à l’an 1143. Il était courant au Moyen-Age que le village prenne le nom de son église.

Le village a peut-être une origine plus ancienne puisque que le Mont-Berny recèle un site gallo-romain appelé « ville des Gaules » fouillé au XIXème siècle par Monsieur de Roucy. De nombreux objets : figurines, médailles de bronze, vases de terre, amphores, statuettes, coupes en bronze furent mis au jour. Certains sont encore visible au musée Vivenel de Compiègne.


Retour vers l’article principal…